minimalisme (nom masculin)
1. recherche de solutions requérant le minimum d’efforts, de bouleversements
Minimalisme : à moins de vivre dans une grotte, vous avez probablement déjà dû entendre parler de ce concept. Pour faire très simple : désencombrement du superflu. Arrêter d’accumuler et ne pas accumuler plus. Dans certaines étapes du minimalisme, les gens en profitent également pour faire le tri dans leurs relations.
Peut-on pour autant parler de décroissance ?
La décroissance est un mouvement économico-politico-social pensé dans les années 1970, prônant que la croissance économique apporte plus de nuisances que de bienfaits à l’humanité. Si vous désirez vous plonger dans l’histoire de la décroissance, je vous invite à lire cet article wikipedia. Personnellement, je ne suis pas parvenu au stade militantiste du minimalisme : « je manifeste ouvertement pour la décroissance ». Je ne pense pas arriver un jour à un tel extrême. Je pratique encore moins le prosélytisme, tout du moins pas avant cet article ? Une personne modérée je suis et resterais. L’idée du minimalisme m’est venu qu’après m’être rendu compte que je faisais malgré moi partie de ce mouvement.
Cet article a pour objectif de vous expliquer mon long cheminement vers le minimalisme, du collège à aujourd’hui.
Commencement – Collège – Cours
Mon premier éveil sur le concept du minimalisme a eu lieu au collège, en classe de 5ème, lors d’un cours de technologie de mon professeur, M. Menton. Ce cours portait sur le Besoin et la Création de Besoin. Pour illustrer cela, nous avions reçu un organigramme pour classer des achats en deux catégories.
- Les besoins « nécessaires » qui renvoient vers les essentiels et basiques de la vie quotidienne : avoir un toit sur la tête, la nourriture, l’hygiène et les soins de santé. Si vous désirez, vous pouvez jeter un œil à la Pyramide de Besoins de Maslow, un peu désuète aujourd’hui mais donne l’idée générale.
- La création de besoins ou les besoins superflus qui représentent ce que nous pensons avoir besoin mais qui ne l’est pas réellement. La publicité et le marketing jouent un rôle très important dans cette catégorie en créant un sentiment de nécessité.
L’impact sur moi n’a pas été immédiat ! Loin de là. L’idée est pourtant restée ancré assez profondément pour me donner une bonne base de réflexion à l’âge adulte.
Lors de mes années collège, je recevais, de mes parents, de l’argent de poche. J’ai appris la valeur de l’argent et que pour acheter ce que l’on désire, il faut attendre la paye. Si je n’avais pas assez d’argent, j’avais la possibilité de rendre des services comme tondre la pelouse, pour arrondir mes fins de mois. Ne vous méprenez pas en lisant ces lignes : mes parents n’étaient pas des monstres, au contraire. Je les remercie encore aujourd’hui pour la merveilleuse enfance à laquelle j’ai eu droit.
Étais-je pour autant minimaliste de 13 à 30 ans ? Absolument pas.
Années – Achats – Accumulation
Je suis né dans les années 80 et grandi dans les année 90. La consommation était vu comme un accomplissement, voir une manière de vivre. Enfant, j’étais matraqué à la télévision de publicités nous vantant les mérites du dernier jouet à la mode. Pire encore à la période de Noël, lorsque je recevais le catalogue Jouet club et que je cornais chaque pages de ce dernier espérant que mes envie se retrouvent sous le sapin le 25 décembre ! Lorsque j’étais adolescent, je me rappelle consommer sans modération. Mon seul frein était l’argent. J’étais un passionné de musique et de jeux vidéos, j’accumulais donc de nombreux CD, consoles et jeux vidéos. Je reproduisais le schéma consumériste de mes parents. Un unique schéma de société que je prenais comme modèle.
Pour autant, je n’ai jamais été attaché aux marques. Je me souviens pourtant de l’avènement dans les années 90 de marques de vêtement et chaussures comme Nike, Adidas, Timberland … Le logo comme signe d’appartenance à un groupe auquel je n’ai jamais adhéré.
Lorsque j’ai commencé à travailler, j’ai suivi ce même schéma : j’achète donc je suis. Je travaille donc je gagne de l’argent donc je le dépense donc j’achète. Acheter devenait un besoin lorsque je sortais. Un accomplissement de ma journée. Un sujet de conversation.
À l’époque, je travaillais dans la restauration et mes weekends tombaient souvent en semaine. Mes activités principales pendant mes repos, étaient d’aller dans des grands centres commerciaux ; paradis de l’achat. Cherchant toujours la dernière babiole à la mode avant de me rendre au cinéma. Je revenais le plus souvent, avec un livre ou une bande dessinée. J’avais mon shoot, la sérotonine injectée directement dans l’afflux sanguin et le cerveau. La zone du bonheur est activée : j’ échangeais du matériel contre du bonheur.
Drogue dure & Éphémère
Le gros problème avec ce genre de shoots c’est l’éphémérité . Les objets nouvellement acquis deviennent vite obsolètes et remplacés par du nouveau donc du mieux. Après avoir fait l’acquisition d’un objet de manière compulsive, dont on avait déjà pas l’utilité, un second, un troisième et un quatrième devenaient vite nécessaire. Le cinquième objet est probablement une nouvelle étagère pour ranger tous ces autres objets. Heureusement Ikea est là !
Les marques ont très vite compris ce mécanisme du cerveau. Les budgets marketing et publicitaires ont explosé de manière exponentielle ces dernières années, nous poussant à consommer de plus en plus, et de plus en plus vite.
Prenez l’exemple simple d’Ikea : vous y allez pour acheter un meuble dont vous avez éventuellement besoin et ressortez avec 36 objets dont vous n’avez pas besoin.
Ce principe est appliqué dans toutes les grandes surfaces, les articles sont disposés en tête de gondole de manière à générer un achat compulsif.
Autre exemple, entre 2008 à 2011, le budget d’Apple lié à la publicité représentait 1 milliard de dollars pour promouvoir l’phone et l’Ipad. Depuis 2016 Apple a arrêté de révéler le montant de ses dépenses publicitaires. Leurs publicités ont pour but de vous montrer à quel point votre vie sera changée en vous tournant vers un produit de leur gamme. (Je n’ai pas d’animosité particulière envers les produits de la pomme, mais je trouve ces exemples très explicites).
L’exposition quotidienne à la publicité bats des records. Saviez-vous que l’on voit environ 1200 pubs tout format confondus par jour !
Voyage – Minimalisme – Voyage
Ma prise de conscience eu lieu lors de mon voyage au Chili-Pérou en 2014. Si vous êtes un fervent lecteur de notre blog, vous devez savoir que j’ai été victime d’un racket au Chili. Puis, j’ai également perdu mes vêtements peu de temps après au Pérou. Pour un voyage de deux mois c’était un bon début ! Je me suis donc retrouvé sans argent et sans pantalon mais je suis revenu la tête remplie de souvenirs et de nouvelles rencontres.
J’ai réalisé que je n’avais pas besoin de beaucoup de possessions pour être heureux. Ce voyage a été un élément déclencheur de mon cheminement vers le minimalisme.
Ma rencontre avec Caroline a fini par pousser dans le ravin, mon besoin compulsif d’acheter. Peu de temps après notre rencontre, nous emménagions dans son petit appartement parisien de 23m². Nous y avons vécu pendant presque trois ans. J’avais gardé cependant mon appartement en banlieue parisienne ou je stockais pour ainsi dire toute ma vie matérielle, ne gardant qu’avec moi mes essentiels (matériel photo, ordinateur et quelques vêtements).
Je me suis très vite rendu compte qu’aucun de ces objets me manquaient. En 2017, lorsque nous avons déménagé dans le sud de la France, j’ai tout bazardé. Mes meubles, une grosse partie de mes livres, mes DVDs, mes CDs et babioles. J’ai essayé de donner un maximum aux personnes que je connaissais et aux associations. J’ai revendu ce que je pouvais sur LeBonCoin. Le reste est parti à la benne. Je n’ai eu aucun pincement au cœur. J’étais même agréablement satisfait que ces objets puissent avoir une deuxième vie.
Cette dépossession de tous ces objets a eu deux effets sur moi
Le premier est de me sentir léger et surtout libre. J’ai réalisé que durant toutes ces années de consommation, je devenais esclave des objets. Esclave de ne pas les abîmer, de les entretenir, de les ranger, de les nettoyer, de les stocker, de les remplacer…
Avoir peu, permet de voir clair matériellement et mentalement. Je sais ce que je possède et je connais l’utilité de chaque objet. Vous n’imaginez pas à quel point, nous pouvons accumuler des doublons dans sa vie !
Le deuxième a été de me faire réaliser des économies. Acheter moins pour économiser plus. Ces économies d’argent m’ont permis de voyager davantage et plus souvent. Le budget dépenses inutiles est directement passé dans la case budget voyage. Je ne ramène aucun souvenirs de voyage. Mes photos, et aujourd’hui ce blog, me suffisent amplement
Le voyage m’a immiscé vers le minimalisme et le minimalisme me balade autour du globe.
Ecologie – Minimalisme – Vert
J’ai grandi dans les années 1990 et fini mon adolescence début 2000. Années phares pour le consumérisme. Bien avant que l’écologie se fraye une place sur le devant de la scène, j’avais principalement entendu parler de :
- WWF : le fond mondial pour la nature. Crée en 1961 l’organisme est voué à la protection de l’environnement et du développement durable. Moi je les connaissais seulement pour les albums avec les Stickers à remplir. Je savais vaguement que c’était lié à la protection animale et qu’ils faisaient de jolis autocollants.
- GreenPeace qui à mon sens étaient un peu diabolisé par les médias. Je me souviens de ces images chocs de campagnes publicitaires ou d’actions sur le terrain. Rien qui me donne envie de faire des gestes écologiques.
Rien de bien folichon pour une prise de conscience sur l’écologie et encore moins sur le minimalisme. Pour moi, acheter n’impactait pas l’écologie, donc je peux m’acheter tout ce dont j’ai envie ! Je n’avais pas fait encore le lien entre la consommation et son impact négatif sur l’écologie.
Comprendre
Ce n’est que récemment que j’ai compris que consommer à outrance pouvait créer des problèmes écologiques mais également des problèmes sociaux. Tout d’abord, lorsque je me suis débarrassé d’un bonne partie de mes biens achetés en moins de 10 ans. Dix années pour accumuler des centaines de livres, CD, DVD, vêtement, meubles … et je ne parle pas de tous ces objets à usage unique dont je me suis débarrassé au fur et à mesure. Tous ces déchets pour mon propre plaisir éphémère … Cela ma fait beaucoup réfléchir.
Si à échelle humaine, moi, Jeff, 36 ans ai pu produire autant de déchets … qu’en est il des 7 autres milliards d’être humains ! J’ai également pris conscience que produire autant d’objets aussi rapidement et aussi peu chers avaient également des conséquences sociales notamment en terme de conditions de travail.
Minimalisme – Foire – Aux – Questions
Ton minimalisme ne te fait plus rien acheter ?
Bien-sûr que si ! Mais avant d’acheter un nouvel objet, je me pose énormément de questions. Minimalisme ne signifie pas Amish. Nous ne roulons pas en carriole tirée par des chevaux, ne chassons pas notre dîner, ne confectionnons pas nos vêtements et ne construisons pas notre maison en bois, nous même !
- Avant d’acheter, je pose le pour et le contre. Véritable besoin ou besoin superflu ? Attention, encore une fois : être minimaliste ne veut pas dire que je me coupe de tout !
- Si j’envisage d’acheter j’essaye d’être le plus alerte possible. :
- Je vais souvent consulter les avis consommateurs, même si c’est subjectif
- Je regarde les comparatifs sur YouTube, plus particulièrement sur le matériel photo
- Est-ce que je peux le trouver d’occasion ?
- Est-ce que je peux éventuellement le tester avant de l’acheter ?
- Est-il réparable ?
- Si j’estime que cet achat raisonné, je me décide de l’acheter. Mais jamais tout de suite. Je laisse passer encore une quinzaine de jours pour voir si c’était juste un coup de tête.
Qu’est ce que tu as gardé ?
Ce qui me vient tout de suite à l’esprit :
- Vêtements : Car j’en ai très peu. J’ai toujours pensé que les vêtements avaient pour but premier de conserver notre chaleur corporelle. J’en gardais certains par nostalgie parce qu’ils étaient troués (oui oui)
- Electronique : Télévision, même si je ne la regarde que rarement. Ordinateur, vieilles consoles, smartphone. Egalement tout mon matériel photo !
- Une lampe des 70’s plus vieille que moi : Appartenant jadis à mes parents. Je l’adore !
- Un set de thé Indonésien de mon arrière-grand-mère, datant du début 1900. J’y tiens beaucoup et j’évite de l’utiliser.
Parfois tu craques ?
Bien-sûr, personne n’est infaillible. Chez moi, de tout mon bazar d’antan, il me reste encore une mini collection de FunkoPop. De petites figurines en vinyle. De temps en temps, ça m’arrive de craquer et de m’en acheter une. Quand le modèle me plaît vraiment !
Les affaires que j’ai gardées, sont celles auxquelles je tiens vraiment beaucoup. La dernière fois que j’ai pris l’avion, j’ai perdu une écharpe. Je l’avais payé 2€ au Chili mais ça m’a tout de même contrarié. J’avais tout un tas de souvenir du Chili, Perou, Maroc et même Malaisie relié à cette petite écharpe. Je ne l’ai pas remplacé.
Du coup t’es encore avec ton Nokia 3310 ?
Non ! Par contre, je n’ai jamais changé de téléphone s’il fonctionnait encore ou si il était encore réparable. Mon portable actuel résulte de la chute de mon ancien, dans la mer… Avant j’essayais d’avoir le dernier téléphone à la mode. J’ai même eu un Iphone !
Aujourd’hui, lorsque j’achète un téléphone, portable j’essaye de ne pas dépasser les 200€. J’ai opté pour un Samsung de la gamme A. Son coût était de 150€ et il fait probablement les mêmes choses, que ses homologues qui coûtent littéralement un SMIC ! J’avoue, pouvoir faire plus d’efforts de ce coté en me tournant vers des fabricants plus éthiques.
C’est une Secte le Minimalisme ?
Non. En tous cas j’ai pas dû payer de droits d’admission !
Tu n’achètes plus de livres, CD ou DVD ? T’aimes plus la culture ?
Bienvenue en 2019 ! En ce qui concerne les livres, j’ai le choix de les prendre dans une bibliothèque. Mais j’utilise le plus souvent des livres audio. Les CD et DVD ont été remplacés depuis longtemps par Spotify et Netflix ! Aujourdhui, nous avons axé à de nombreux contenus culturels et pédagogiques gratuitement, que ce soit sur Youtube ou sur des contenus open source. Apprendre m’a toujours plu.
Tu manges par terre du coup ?
Non, Caroline et moi vivons dans un joli deux pièces déjà meublés. Nous avons peu de meubles nous appartenant. Ce sera probablement un investissement lorsque nous nous installerons à plus long terme. Nous pourrons trouver des meubles qui nous plaisent vraiment, probablement d’occasion. Pour le moment la situation nous convient.
Tu t’ennuies pas ?
Je n’ai pas fait vœux de chasteté matérielle et de silence dans une abbaye ! Je me suis juste détaché des biens matériels et arrêté de courir vers des choses que je juge inutile. Ça me laisse beaucoup de temps libre, pour faire ce que j’aime. Par exemple, écrire ce blog, faire des photos et les retoucher ! Continuer à m’améliorer dans le domaine de la technique photographique est une des premières choses que j’ai faite lorsque je me suis désencombré.
Pour continuer à produire du continu sur le blog, nous cherchons des activités extérieures dans notre région. Le Saviez-Vous ? : Les sorties en nature sont très bénéfiques sur notre santé !
Les souvenirs sont plus importants que les objets. Les souvenirs m’apportent également une plus grande satisfaction que les choses.
Quand il pleut et qu’il fait froid, on est comme tout le monde : c’est Netflix, Chill, Couette et Chocolat !
Tu crois que tu es suffisamment écolo ?
Je ne me sens pas l’âme écologiste. Je suis conscient de devoir encore faire beaucoup d’efforts pour réduire mon effet sur la planète. J’ai d’ailleurs de plus en plus de scrupules à voyager. Cela fera certainement l’objet d’un autre article sur, comment voyager sans trop impacter négativement la planète. Je ne suis pas un modèle, je tente petit à petit de prendre conscience de certains faits et conséquences de mes actes.
À Noël, tu fais comment, y’a des cadeaux minimalisme ?
Pour ce Noël 2018, j’ai décidé de dire à mes proches de ne rien m’offrir. Les réactions sont toujours surprenantes ! Mais, quoi tu veux rien !!!! non, je suis assez grand pour pouvoir m’offrir ce que je souhaite sans attendre une fêter commerciale … (pardon chrétienne) !
Avec Caroline, nous avons décidé également de ne rien s’offrir, préférant consacrer ce budget pour notre mariage en juin 2019 !
Le Minimalisme s’invite également à table ?
Est-on devenu végétarien par la même occasion ? Non, nous sommes omnivores, en essayant de manger moins mais mieux. Par contre nous n’allons pas souvent au restaurant. Nous aimons bien cuisiner, et arrivons à nous faire plaisir avec nos petits talents culinaires.
Nous faisons très attention au gaspillage alimentaire ! Des ouvrages comme La Cuisine Zéro Déchets permettent de découvrir des astuces pour aller dans ce sens.
Quels conseils pour se tourner vers le minimalisme ?
Je vous donne quelques pistes dans cet article ! Le chemin est différent pour tous. Je pense qu’il faut déjà en avoir envie. La démarche ne se fera pas toute seul. Si vous lisez cet article, jusqu’au bout peut-être que c’est déjà un début ? Commencez par vous donner des petits objectifs : un coin de la maison, un placard. Essayez d’avoir un œil nouveau sur certains objets dont vous ne vous servez plus. Essayez de le vendre. S’il est invendable, donnez le ou jetez-le.
Le changement radical ne marche pas toujours très bien. Ne faites pas un désencombrement total de votre maison sur un coup de tête. En plus de peut-être le regretter, vous jetterez également des objets que vous devrez certainement racheter !
Macro – Media – Minimalisme
Si vous désirez en savoir plus sur le minimalisme, je vous invite à consulter les liens ci-dessous.
Sur Netflix vous pouvez trouver ce documentaire sur le minimalisme. Je l’ai trouvé plutôt bien fait et assez représentatif. Vous pouvez également regarder les séries-reportages tel que Consumed ou L’Art du Rangement.
YouTube dispose également de vidéos traitants du minimalisme . Pour être franc, je ne les ai absolument pas toutes regardées, ça ferait trop. Je vous invite à aiguiser votre esprit critique en triant les meilleures
Notre article ! Une référence !
Maman Minimaliste, j’aime bien son article assorti de son organigramme, un sujet peu abordé.
La Cabane de Moe . Blog sympathique avec un template un peu comme le notre ! J’aime bien, facile à lire et instructif ! Aborde bien plus de sujets et de détails que l’article généraliste que l’on vous propose aujourd’hui.
Bonjour ! Je découvre votre site, c’est rigolo je suis également de Grasse. A quand une rencontre entre blogueurs ? Au plaisir !
Salut Moe et merci pour ton commentaire :). Nous avons découvert ton site qui est une belle mine d’informations et de conseils. On espère pouvoir très bientôt comme tout le monde je pense, organiser à nouveau des rencontres ! D’ailleurs nous devions participer au salon des Blogueurs qui devait se tenir à Mandelieu mais qui a été reporté depuis plus d’un an.
Avant de partir, le minimalisme était dans mon esprit une douce utopie et à chaque fois que j’essayais de me séparer d’objets, c’était un peu comme pour un régime, après j’en avais encore plus. Et puis on a pris la décision de partir en Asie sans retour. Une fois que tu portes toutes tes affaires sur le dos, ça fait relativiser l’utilité de pas mal de choses. Plus le temps passe, moins on en a. Et là, on est au max du minimalisme malgré nous: on a laissé nos affaires en Malaisie, et, avec le virus, on est bloqué en Thaïlande pour un bout de temps. Le challenge: vivre avec ½ tote bag de fringues, le stricte nécessaire en trousse de toilette. (Plus mes affaires de boulot où je n’avais pris que le strict minimum). Même si on pourrait racheter ici, on va éviter. Et on va voir si on peut tenir avec moins que moins.
En tout cas, lire ton parcours reste inspirant. C’est bon de lire que nous ne sommes pas seuls à changer de regard sur les objets qui nous entourent 😉
Salut Julie, Merci pour ton retours =)
J’espère que tout va bien pour vous en Thaïlande !
Tu as très bien résumé l’essentiel ! Mon article sur le minimalisme n’étant pas très minimaliste 😀
Enfin après une fois que nous nous installons je pense que nous accumuleront quelques trucs. Mais nous resterons toujours à l’essentiel. =)
Bon courage !
Restez chez vous !
Un beau changement de vie dans lequel je retrouve de moi. Noël par exemple, durant lequel dans notre famille nous dépensons moins et faisons moins de cadeaux (même si l’arrivée de deux petites change un peu la donne).
Moins avoir, c’est tellement moins cher :-p (et surtout l’occasion de se concentrer sur l’essentiel).
Cette année nous allons faire des cadeaux « sans déchets » à notre famille. Enfin pour certains des objets réutilisables et pour d’autres nous nous tournerons vers l’occasion.
Entre nous (Caroline et moi) nous nous offrons généralement plutôt un weekend en escapade ou préférons garder cet argent pour des futures vacances.
Merci pour ce partage, super article Jeff. Je crois en avoir pris conscience avant notre grand voyage de 6 mois…mais au retour c’était « pire » ! on a bien sûr tous une façon différente de voir la chose et de la gérer. Moi, le « minimalisme » m’allège dans tous les sens du terme, au sens propre comme au figuré. Finalement, on a besoin de tellement peu pour vivre, juste l’Essentiel…
L’important c’est que notre génération passe ce genre de valeurs à celle qui suit !
Hello !
Tu as partagé ton article sur un des posts que j’ai écrit sur Facebook (groupe « voyageurs autour du monde ») alors j’ai été curieuse, après avoir lu chaque commentaire les uns après les autres sous ma publication. J’ai cliqué sur ton lien et je ne le regrette pas ! Ton article est très bien écrit et continue à me faire réfléchir sur ce mode de vie qui commence vraiment à s’ancrer en moi.
La façon dont tu décris la société est très juste selon moi. J’ai encore beaucoup de mal à mettre des mots sur le monde dans lequel on vit mais tu as su parler à ma place 🙂 .
Il est vrai qu’on a chacun notre parcours : me concernant, mon envie (besoin !?!) de désencombrement et de « minimalisme » est arrivée après une prise de conscience écologique assez violente. Je trouvais que ma façon de consommer et d’acheter tout le temps ne collait pas avec mon désir d’aider la planète (aussi petit soit mon impact) et que cette terre est notre maison, il ne faut pas la détruire mais plutôt s’en occuper et réparer les dégâts qui ont été fait. Du coup, pour moi le minimalisme devient peu à peu une suite logique à toute ma réflexion liée à l’écologie (mais également à ma santé et mon bien-être personnel). Prendre soin de la planète c’est prendre soin de soi et, finalement, revenir à ce qui est essentiel dans la vie.
Enfin bref! J’étale ma vie mais j’ai énormément aimé lire ton article et me réjouit de me plonger dans les autres que tu as écrit.
Pour m’aider dans mon cheminement vers le minimalisme je vais commencer gentiment à orienter mon blog vers cette thématique-là (j’avais encore des doutes sur cela mais ton blog m’a convaincue 🙂 )
Merci encore et à bientôt !
Bonjour Leonore =)
Merci beaucoup pour ton retour =) J’aime que les gens aiment cet article. C’est le seul que j’ai écris en environ trois semaines pour qu’il soit vraiment bien abouti. Notre blog n’est pas orienté uniquement vers le minimalisme, j’espère que tu vas également autant apprécier le reste de nos articles =) Il peut éventuellement te donner des idées pour le reste de ton voyage =)
À bientôt j’espère =)
Le cheminement est différent pour chacun, j’ai pris beaucoup d’intérêt à lire le vôtre ! En tous cas, votre article fait réfléchir, j’ai longtemps été une consommatrice compulsive, je le suis moins à présent, mais j’ai encore du chemin à faire … !
Et félicitations pour le mariage à venir 🙂
Effectivement le chemin est différent pour chacun. Je pense qu’en présentant le mien cela peut éventuellement inspirer d’autres personnes. Ou tout du moins amorcer un autre système de pensées. Donner un déclic, coup de pouce, de plus.
A très bientôt !
Merci beaucoup pour le Mariage !
J’ai adoré ton article, tout ce que tu as écrit est tout à fait exact ! J’adore aussi ta façon d’écrire !
Merci les parents !
J’ai aussi adoré l’écrire =)
Instructif et portant à la réflexion.
Passez une semaine dans un camping et dans un mobilhome de 30 m² et vous réaliserez que votre maison de 100 ou plus de mètres carrés avec plein de truc, meubles , biblio etc… on s’en passe très bien!
Trois ans dans 23m² !
Deux mois d’auberge de jeunesse en auberge de jeunesse ! Avec 20m² pour 8 ! C’est fun =)